L’inquiétante mélodie : des chuchotements fantomatiques troublaient l’appartement désert

Publié le 5 août 2025

En pénétrant chez elle avant l'heure, Camille anticipait le calme habituel. Mais contre toute attente, des murmures étranges déchirèrent le silence, semant en elle une angoisse inexplicable.

Une ambiance déconcertante à son arrivée

Une musique tonitruante envahissait le salon, *d’un volume excessif et totalement inapproprié*. Sans même prendre le temps d’enlever son manteau, Camille avança discrètement. Et là, elle le vit. **Lucas**, vautré sur le sofa, riant aux éclats **comme si de rien n’était**.

Interloquée, elle l’interpella :

— **Lucas** ? Tu es là ?

— Déjà rentrée ? Viens, on se détend ! répondit-il en l’attirant près de lui.

Perplexe, elle se laissa faire. Après quelques minutes, la mélodie s’arrêta net.

— Qu’est-ce qu’on mange ce soir ? questionna-t-il avec nonchalance.

— Des pâtes… Je n’ai pas eu le temps de faire plus élaboré.

— Parfait.

Elle tenta de comprendre.

— Pourquoi es-tu rentré si tôt aujourd’hui ?

— Arrêt maladie. Rien de grave, juste un break nécessaire. Le médecin m’a donné plusieurs mois.

Une dégradation inquiétante du quotidien

Les jours passèrent. **Lucas** disparaissait toute la journée, rentrait à des heures improbables, exigeait qu’on s’occupe de lui comme un prince. Aucune participation aux tâches ménagères, pas le moindre effort.

Puis vint cette demande :

— Il me faut de l’argent, Camille.

— De l’argent ? Mais on gère nos comptes séparément…

— Tu vas vraiment refuser d’aider ton compagnon ? **Dix mille euros, c’est juste un coup de pouce**.

À contrecœur, Camille puisa dans ses économies. L’**emprunt immobilier** commençait à peser lourd, mais elle évitait les conflits.

Sauf que **Lucas** en redemandait constamment. Plus de folies, plus d’argent, plus d’attention. Sans jamais un merci.

Le déclic salvateur

Un soir, alors qu’elle s’apprêtait à évoquer leurs **finances au plus mal**, Camille resta figée. Elle l’entendit parler au téléphone :

— **Manon**, ne t’inquiète pas. Je t’envoie l’argent tout de suite. Tu passes avant tout.

**Manon ? Ce prénom ne lui disait absolument rien.**

Elle fit irruption dans la pièce.

— C’est qui **Manon** ?

— Une fille. Je la vois ce soir.

— Tu me trompes ?

— On n’est pas mariés. Je fais ce qui me plaît. Et franchement, tu devrais te sentir privilégiée : avoir un type comme moi, c’est une aubaine.

Ce fut la goutte d’eau.

— Fais tes valises. Tu pars maintenant.

— Sans blague ? Sans moi, tu ne tiendras pas deux jours. T’es à sec, sur les rotules, et complètement seule.

— **Peu importe ce qui m’attend, ce sera toujours mieux que toi.**

Une nouvelle vie commence

Trente minutes plus tard, sac à la main, **Lucas** tenta une dernière manipulation :

— Je reste ?

Camille claqua la porte. Sans un regard. Puis appela **un serrurier en urgence**.

Les premières semaines furent difficiles. Elle sursautait au moindre bruit. Se nourrait de pâtes instantanées. Comptait chaque centime. Mais elle tint bon. Le salaire arriva, les dettes diminuèrent.

Et surtout, elle se sentit… libérée.

**Certaines rencontres nous transforment.** Camille n’oublia ni la douleur, ni la leçon.

Mais elle se jura une chose : **plus jamais elle ne laisserait quiconque piétiner son estime personnelle.**