Un papa efface ses tatouages radicaux par amour paternel

Publié le 13 juin 2025

Par tendresse pour sa fille, un homme surnommé ModBoy a choisi de faire disparaître ses transformations corporelles les plus marquantes. Ce renoncement touchant illustre à quel point l'affection d'un parent peut transcender les apparences.

Un parcours extrême qui a pris un nouveau tournant

Dès son adolescence, Ethan a commencé à modifier son apparence de manière radicale : piercings extensibles, bifurcation de la langue, ablation de son nombril, et surtout, plus de 200 encres recouvrant la quasi-totalité de son épiderme… y compris son visage. Une transformation qu’il revendiquait sans complexe. Jusqu’à ce que la paternité vienne tout remettre en question.

« Je ne renie pas mon histoire, mais je mesure maintenant comment mon look peut influencer la vie de ma fille », avoue-t-il avec émotion. Les trajets scolaires, les courses au supermarché, les balades en famille… chaque sortie devenait un véritable casse-tête. Pas à cause de son propre regard, mais de ce que les autres pourraient projeter sur son enfant.

La renaissance par le laser : un chemin semé d’embûches

Face à cette prise de conscience, Ethan a opté pour une solution drastique : supprimer progressivement ses tatouages du visage grâce à des séances de laser éprouvantes. Depuis plus de douze mois, il endure ce traitement, « zone par zone », précise-t-il. « J’ai probablement déjà traité chaque centimètre six ou sept fois », explique-t-il. Un processus lent et douloureux, mais qu’il assume avec une volonté sans faille.

Il souligne que cette métamorphose va bien au-delà de l’apparence :
« Je crois qu’une grande partie de mon angoisse venait de mon visage si lourdement marqué ».

Une transformation guidée par l’amour paternel

Aujourd’hui, Ethan avance sereinement vers une nouvelle identité visuelle. Il ne rejette pas son passé, mais souhaite simplement écrire un nouveau chapitre, pour son bien-être… et surtout pour celui de sa fille. Cette démarche n’est pas une trahison de soi, mais bien une déclaration d’amour, une façon de dire à son enfant :
« Je transforme mon apparence pour que tu puisses évoluer sans contraintes, sans regards pesants, sans à priori ».

Si les tatouages sont souvent considérés comme le reflet d’une histoire personnelle, dans le cas d’Ethan, c’est leur effacement progressif qui raconte le plus beau des récits.

Et vous, comment réagiriez-vous face à un tel dilemme ? Seriez-vous prêt·e à une métamorphose aussi profonde par amour ?