Signaux d’alerte insoupçonnés : quand votre cœur vous envoie des messages cachés

Publié le 16 juin 2025

Notre cœur peut manifester discrètement son malaise avant l'apparition de problèmes sérieux. Un cardiologue expérimenté partage trois manifestations inhabituelles qui doivent attirer votre attention pour préserver votre santé cardiovasculaire.

Prendre soin de son cœur, c’est un réflexe santé à adopter bien avant l’apparition de symptômes. Après 40 ans, en cas de mode de vie sédentaire ou d’antécédents familiaux, être attentif à son corps devient essentiel. On vous explique pourquoi.

3 symptômes discrets qui pourraient signaler un cœur fatigué

  1. Un essoufflement inhabituel lors d’activités simples ?

Si des efforts minimes comme monter un escalier ou faire une courte marche vous laissent haletante, ne mettez pas cela uniquement sur le compte de la mauvaise forme physique. Comme l’expliquent les cardiologues, cette difficulté respiratoire peut révéler une inefficacité du muscle cardiaque à assurer correctement la circulation sanguine. Cela pourrait indiquer une diminution de la performance cardiaque ou les prémices d’une insuffisance.

La bonne attitude : Observez les circonstances de cet essoufflement (moment de la journée, association avec d’autres symptômes) et consultez sans tarder. Un check-up simple permet souvent d’y voir plus clair.

  1. Difficulté à respirer quand vous êtes allongée ?

Ce trouble méconnu touche pourtant de nombreuses personnes. Si vous ressentez le besoin de surélever votre tête avec plusieurs coussins pour dormir ou si la position dorsale vous gêne, votre système circulatoire pourrait être en cause. Lorsque le cœur peine à fonctionner, du liquide peut stagner dans les poumons, créant cette sensation désagréable au repos.

La bonne attitude : Ne minimisez pas ce symptôme. Mentionnez-le systématiquement à votre médecin, car il pourrait révéler un dysfonctionnement cardiaque débutant.

  1. Des jambes qui prennent du volume en soirée ?

Un gonflement occasionnel des membres inférieurs peut s’expliquer par la chaleur ou la station debout prolongée. Mais lorsque vos chevilles ou mollets enflent régulièrement sans raison apparente, cela pourrait signaler un mauvais retour veineux. Les spécialistes précisent que ce phénomène traduit parfois une faiblesse cardiaque dans la circulation du sang vers le haut du corps.

La bonne attitude : Vérifiez si l’œdème diminue après une nuit allongée. Dans le cas contraire, programmez rapidement une consultation médicale.

Comment évaluer la performance de son muscle cardiaque ?

L’examen de référence reste simple et indolore : l’échocardiographie mesure ce que les médecins appellent la fraction d’éjection ventriculaire. Ce pourcentage indique la quantité de sang propulsée à chaque contraction. Un cœur en pleine forme se situe généralement entre 60 et 70%. En deçà, on parle de défaillance cardiaque.

Pourquoi cette vigilance est-elle cruciale ?

Un cœur performant constitue un atout majeur pour affronter le stress, l’effort physique et les éventuelles interventions médicales. Les chirurgiens confirment qu’il s’agit d’un facteur déterminant dans la qualité de récupération post-opératoire. Mais au-delà des situations médicales, un système cardiovasculaire en bonne santé se traduit par une énergie décuplée au quotidien.

Quelles solutions naturelles pour soutenir son cœur ?

La bonne nouvelle ? Des gestes simples font toute la différence !

  • Adoptez une activité physique modérée mais constante (vélo, marche nordique, aquagym…)
  • Accordez-vous un sommeil réparateur pour permettre la régénération cardiaque
  • Apprivoisez le stress grâce à des pratiques relaxantes (méditation, taï-chi, cohérence cardiaque…)
  • Entretenez votre hygiène bucco-dentaire et intestinale : leur impact sur la santé cardiaque est prouvé
  • Privilégiez une alimentation équilibrée, pauvre en sel et graisses transformées

Un cœur en pleine forme, c’est la garantie d’une vitalité éclatante. Restez attentive aux signaux de votre corps et consultez au moindre doute. Comme le dit si bien l’adage : mieux vaut prévenir que guérir !